La champignonnière, les champignons cultivables, la culture des champignons saprophytes, la semence de champignon.
Quemin M.
Les Champignons de Marseille (France)
Contact : maxime@champignons-marseille.fr
La mise en place d’une champignonnière doit être abordée au même titre que le montage d’une entreprise et constitue un projet dans lequel toutes les problématiques liées au développement du projet doivent être prises en compte. L’organisation de la champignonnière doit être réfléchie. Un choix judicieux doit être fait pour son emplacement dans la ville où elle est située et, son plan doit être adapté à la stratégie adoptée pour sa construction. Une étude des champignons cultivables de la région en fonction du climat doit être faite en privilégiant ceux capables de recycler les déchets agricoles. Le cas des champignons saprophytes a été abordé de manière générale et un accent a été mis sur celui des pleurotes.
La réussite d’une champignonnière dépend aussi de deux fondamentaux qui sont : (1) Les techniques de culture, les différentes chambres de culture, les conditions climatiques, le matériel, l’hygiène, les risques de contamination et, (2) L’autonome en termes de production de blanc de champignons, c’est-à-dire maîtriser la production du mycélium (la semence de champignons). Dans le cas où il est impossible de se procurer le mycélium et si la décision est pirse de ne pas construire de laboratoire de production semencière, il faut faire une étude des ressources potentielles dans et autour de Lubumbashi. Dans tous les cas, les différentes options choisies pour la champignonnière doivent tenir compte du modèle économique et des moyens des porteurs du projet car, la production de champignons peut se faire à différentes échelles : soit comme un complément de revenus pour un paysan avec très peu de moyens, soit en développant un projet industriel de recyclage qui produit plusieurs tonnes de champignons par an et qui nécessite des investissements plus importants.